D’une tristesse affligeante. Un des textes fondateurs du romantisme. Une analyse fine des tourments intérieurs du personnage, beaucoup de phrases ayant une portée à la fois poétique et philosophique qui nous donne des pistes de réflexion sur l’existence humaine et vis-à-vis de l’échec du personnage vers une quête de l’absolu.
Par des lettres de correspondances entre Werther et son ami Wilhelm, on suit les mouvements du jeune Werther, son départ de province pour rejoindre la ville de Walhein, dans laquelle il mène une vie monotone.
Lors d’un bal, il rencontre une jeune femme Charlotte et tombe amoureux d’elle. Pourtant, elle est promise à Albert depuis sa tendre enfance. Werther et Albert deviennent amis, et Werther rend souvent visite à Charlotte et s’occupe de frères et sœurs orphelins qu’elle élève. Il décrit sa bonté, sa générosité, sa grâce, sa pureté et son innocence.
Son espérance de pouvoir s’unir à Charlotte ne le quitte pas, mais dans cette lutte, il désespère de cet amour impossible. Ne pouvant enfouir ni même garder ses sentiments, il organise alors son suicide.
De nombreux auteurs romantiques du XIXe siècle s’en sont inspirés et à la lecture ce n’est pas étonnant. Quand vous le lirez, vous le saurez.
Ça n’a pas été une lecture exceptionnelle pour ma part. Je m’attendais à une réflexion plus profonde sur l’existence et le sens de la vie. Ma seule déception porte sur la fatalité du personnage, qui se lamente sans cesse sur son sort.
Un chef d’œuvre qu’il faut au moins avoir lu une fois.
Adventure Time 