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Littérature classique

Le rouge et le noir de Stendhal

Stendhal, à la lecture de la Gazette des Tribunaux, est tombé sur un fait divers qui lui aura inspiré l’écriture de son roman. Il est tombé sur le procès qui s’est tenu dans sa région natale, Grenoble. Le procès d’Antoine Berthet, s’apparente à celui de Julien Sorel.
Stendhal, journaliste et historien, publie pour la première fois son roman en 1830. 

Julien Sorel, doué d’une intelligence, qui manie bien le latin et qui connaît la Bible par cœur, a été le précepteur du maire M. de Rênal à Verrières. Animé par une ambition démesurée, il séduit la femme du maire, qui tombe amoureuse de lui. Les soupçons de leurs relations se confirment. Il quitte alors la ville par une lettre de dénonciation et rejoint le séminaire de Besançon. Il trouve une place auprès du marquis M. de la Mole, et il séduit sa fille. A deux doigts de trouver le bonheur auprès de Mlle de La Mole avec l’acquisition d’une fortune conséquente, une nouvelle lettre écrite par Mme de Rênal compromet tous ses plans. 

Ce livre est épatant, un suspens qui permet une lecture prolongée et soutenue. Stendhal a écrit : «  Un Roman : c’est un miroir qu’on promène le long du chemin ». Son intention est donc de s’inspirer du réel en construisant un héros connecté à la vie quotidienne de son époque.
Gars au lecteur qui a la prétention de réduire ce roman à un simple fait divers romancé ! Pour Stendhal, le fait divers est comparable à la littérature : il dit l’universel dans le particulier.

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