Le titre est bien choisi et il est révélateur, dans le sens que celui-ci donne un aperçu singulier et ne cherche pas à tromper le lecteur.
Un récit à la première personne raconté par Roland lui-même et qui revient sur sa rencontre avec son professeur dans une petite université de province. Ce dernier, par son éloquence et son discours passionné sur Shakespeare, permet au jeune Roland de renouer avec la littérature et les études plus généralement, le menant ainsi à un dévouement certain !
On m’a dit de cette nouvelle qu’elle est un chef-d’œuvre et un incontournable. Je comprends mieux. Il faut avoir de l’audace pour aborder un tel sujet au XXe siècle. Le livre n’a fait que conforter mon opinion selon laquelle Zweig dispose d’un grand talent voire d’un génie pour peindre avec finesse les sentiments de l’âme humaine et plus encore les forces contradictoires que suscite la passion : le trouble, la compassion, l’aversion, le bonheur, la tendresse, l’affection.
Ses nouvelles, je les dévore toutes à vive allure mais avec attention.
Celle-ci nous livre l’image de ce qu’est l’obsession, l’engagement, la volonté et l’amour.
Adventure Time 