
« Peut-être ma mère avait-elle raison, chacun en montagne a une altitude de prédilection, un paysage qui lui ressemble et dans lequel il se sent bien »
« C’est dans le souvenir que se trouve le plus beau refuge »
« Nul ne peut faire comprendre les sensations éprouvées là-haut à celui qui n’est pas sorti de chez lui »
Un livre semi-autobiographique selon moi.
C’est l’histoire d’une relation complexe entre un père et son fils, d’une amitié entre deux jeunes garçons, et d’un amour voué à la nature, à l’exploration, à l’expérimentation. Un livre qui s’exprime sur un fond de nature où s’entremêlent des sentiments confus, passagers.
C’est un voyage dans le nord de l’Italie dans les années 80 : du mont rose à l’himalaya. Nous suivons le garçon, Pietro, et ses parents dans la vallée d’Aoste et particulièrement dans le village de Grana où ils loueront une maison. Pietro est un milanais qui passe ses vanaces d’été à Grana avec ses parents. C’est alors qu’il rencontre Bruno, un jeune garçon montagnard. Ils ont tous les deux une relation difficile avec leur père et partagent ensemble leur déboire et les découvertes des sommets. Pendant plus de vingt ans ils resteront amis, malgré leur séparation. L’un a voyagé et l’autre est resté en montagne.
Une véritable aventure humaine, j’ai pris plaisir à apprécier le style simple, délicat et sentimental.