« Je n’ai aucune raison d’être ici plutôt qu’ailleurs, ce sont ce qu’on appelle les « circonstances », les hasards d’une dérive et d’une main tendue. Il n’y a pas dans la vie de pilote automatique. »
« Est-ce que je suis envahissante ? Terriblement quand tu n’es pas là. »
« Pars aussi loin que tu peux. Reste aussi longtemps que tu doutes. Fais d’autres rencontres. Vis pendant quelque temps d’arrêts d’autobus. N’aie pas peur, ce ne sera rien. Je t’attendrai à l’arrivée. »
Une histoire d’amour désespéré, la douleur face à la perte de l’être (autrefois) aimée.
L’auteur y met du sien dans ce roman, en particulier sa vision de la femme et de ce qu’est un homme par définition, lorsqu’il est confronté à l’amour. Echapper à la solitude, au malheur, se sentir naufragé sur un bateau face à la perte de l’être aimée : qu’est-ce qu’un couple alors ? L’auteur réinvente ce dernier mot, « couple » en y ajoutant une autre dimension, celle de la fraternité dans le malheur, c’est-à-dire lorsque homme et femme s’effacent pour ne plus exister qu’au travers de cette entité, devenant ainsi deux êtres solidaires dans leur malheur.
Gary aborde aussi des sujets tels que la vie, la mort, l’existence, la culpabilité, la peur de vivre
La fin était émouvante, vraiment touchante.
La clarté de son style est indéniable : une lecture fluide et imagée. Gary a un ton légèrement ironique qui fait de son personnage, un homme séduisant.
Il aborde ces sujets avec pudeur et franchise, je pense que mon aventure au côté de Gary ne fait que commencer.