Ce classique est sans conteste un des monuments de la littérature française.
Un sujet qui est toujours d’actualité : certains sont encore favorables à la peine de mort. Dans ce livre, il n’est pas de savoir qui est favorable ou non à la peine de mort, mais de se mettre dans la peau un instant d’un condamné.
Un plaidoyer convaincant, plein de sensibilité et de force. Le livre est publié en 1829, et cette histoire fictive révèle la souffrance d’un condamné imaginairement éprouvée par l’auteur. Ce qui est agréable, c’est que V.Hugo n’exprime pas sa position contre la peine capitale.
La question de la peine capitale est entérinée, afin de proposer la vision d’un monde où la peine de mort n’est pas même pensable. Avant même d’être discutée, elle est rejetée.
L’idée du Dernier jour du condamné n’est pas venu par des réflexions successives sur le sujet, mais sur la place des exécutions, à Grève. Le spectacle des exécutions et les rumeurs sur la guillotine étaient insupportable pour l’auteur.
Le Dernier Jour est un modèle unique en son genre. Il est difficile de savoir pourquoi il est condamné pour la raison simple que l’objectif est de se plonger dans la tête de la personne condamnée.
Un livre très bien écrit. Une lecture importante. J’ai été sensible à l’écriture de ses mots.
Adventure Time 