
Créé en juillet 2021, la création de mon blog a pour objectif de nous motiver, vous et moi, dans nos études, mais aussi dans ce qui nous passionne et nous fait vibrer. Un projet pour vous partager un maximum de contenus qui, je l’espère, saura vous satisfaire. N’hésitez pas à partager, à commenter et à me suivre sur Instagram.
Ma définition du mot voyage :
La littérature : un voyage, un rêve éveillé
Ce blog est un voyage. Un voyage littéraire ou plus particulièrement « une invitation au voyage ». Baudelaire décrit dans les Fleurs du mal, son lieu idéalisé (« Là, tout n’est qu’ordre et beauté/ Luxe, calme et volupté. »), une peinture, devenant une finalité à atteindre. Mieux explicitée dans son poème en prose du Spleen de Paris : « Pays singulier, supérieur aux autres comme l’Art l’est à la Nature, où celle-ci est réformée par le rêve, où elle est corrigée, embellie, refondue. » En bref, la littérature nous fait pénétrer dans le monde des sensations, dans une véritable démarche poétique, vers la contemplation esthétique du monde. C’est l’esprit de recherche d’un art de vivre. L’ éternité du temps dans le poème s’oppose au temps éphémère de la vie réelle : ainsi, notre rêve se portera éveillé tant que les mots subsisteront pour le faire exister.
Maintenir ce rêve éveillé, ancré dans la réalité, c’est « habiter le monde en poète », selon la formule célèbre de Hölderlin. Ce monde poétique est celui de la totalité, où l’exploration des sensations et de la perception ne s’oppose en rien à la pensée. Il est complexe, de telle sorte que « le luxe » peut s’y découvrir dans son contraire, « se mirer dans l’ordre », comme nous l’apprend Baudelaire dans Les petits poèmes en prose.
Ce monde est parcouru d’un vaste mouvement, qui est la route de mon voyage, que je vous invite à suivre, allant du monde à mon esprit et de mon esprit au monde : nous sommes alors au coeur de ce que Baudelaire appelle la « maladie fiévreuse », dans le Spleen de Paris. Mais cette maladie n’est pas mauvaise, au contraire : elle permet la découverte de trésors cachés, inattendus, près de nous et pourtant invisibles lorsque nous ne partons pas en voyage, que nous restons immobiles, tel que cet « Orient de l’Occident », cet Orient caché en Occident, que seules la curiosité et la recherche peuvent permettre d’aborder et de visiter. Vous invitez à cette recherche et cette curiosité, telle est mon Invitation au voyage.
Hafsa
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